Il a à sa disposition une large palette de techniques et procédés qui vont lui permettre d’obtenir des cuirs finis très différents.

C’est un art qui s’appuie sur un savoir-faire de longue date associé à des techniques modernes.

C’est le tanneurs qui donnera ses caractéristiques au cuir:
• souplesse
• fermeté
• épaisseur
• odeur
• couleur
• toucher
• etc…
La durée moyenne totale pour transformer une peau en cuir est de 4 à 5 semaines.
C’est une MOYENNE!
Certains font cela beaucoup plus rapidement, d’autres plus lentement… avec les résultats que vous pouvez imaginer selon les cas…
Il faut savoir qu’un cuir de veau n’est pas naturellement souple.
Bon oui il l’est forcément plus que celui du buffle je vous l’accorde.
Mais, c’est le tanneur qui donne ses caractéristiques au cuir en fonction des procédés de transformation utilisés.
Bien-sûr il s’appuie sur la structure spécifique des peaux choisies – en général l’idée qu’on se fait de l’animal nous donne de bonnes indications sur les caractéristiques de sa peau – pour en tirer le meilleur et ainsi obtenir des cuirs répondants aux exigences de ses clients et de l’usage qu’ils en auront.
Belle bête non ? Mais pas forcément adaptée pour faire une ballerine !
On a donc vu qu’en fonction de la peau utilisée (une peau d’alligator et celle d’un agneau ne réagissent forcément pas de la même façon) mais également du résultat souhaité, les techniques et procédés ne sont pas les mêmes.
Il est pourtant possible de découper la transformation de la peau en cuir en 4 grandes phases indispensables :
• Le travail de rivière : nettoyage de la peau
• Le tannage : transformer un matériau putrescible (la peau) en un matériau imputrescible (le cuir)
• Le corroyage : donner aux cuirs les propriétés souhaitées (solidité, souplesse, etc…) et une couleur de base
• Le finissage : donner son aspect final au cuir (couleur, relief, brillance, etc.) et ses propriétés de surface (protection, etc…)
À l’exception des phases de travail mécanique, de triage et de finissage – qui sont réalisées à sec – toutes les autres se déroulent dans des cuves remplies, entres autres choses, d’eau !
Si malgré tout vous pensez toujours que "eau et cuir" ne font pas bon ménage je vous invite à lire mon article sur les 10 erreurs à éviter lors de l’entretien de vos chaussures.

Voici à quoi ressemble le travail de rivière dans une tannerie moderne
Bien évidemment, comme depuis le début, le savoir-faire et les conditions de travail de la tannerie vont conditionner la qualité du cuir.
Plongeons-nous dans le détail (dans le cas précis des peaux de bovins) pour voir ce que le tanneur fait concrètement et comment il influe sur la qualité du cuir !